Les couteaux de survie sont un outil essentiel pour les amateurs d’activités de plein air et d’outdoor, cependant, de nombreux mythes entourent ces couteaux et peuvent être source de confusion et de désinformation. Aujourd’hui, il est temps de démystifier les mythes les plus courants sur les couteaux de survie et de regarder de plus près qu’elles sont les qualités à rechercher pour choisir un bon couteau de survie.
Retrouvez ici notre comparatif des couteaux de survie et de bushcraft !
1 : Un couteau de survie doit posséder une grande lame
Beaucoup de personnes pensent qu’un couteau de survie doit posséder une grande lame, mais ce n’est pas nécessairement vrai. Il est vrai qu’une grande lame peut être utile pour certaines tâches, comme couper du bois ou débroussailler, mais elle est automatiquement plus encombrante et difficile à manier. Un couteau plus petit, en revanche, sera plus adapté à des tâches qui requièrent plus de précision et de contrôle, comme la découpe de gibiers, de racines ou de poissons.
Il faut donc trouver un équilibre entre la machette et le couteau de poche pliant. Généralement, les couteaux de survie et de bushcraft possèdent une lame entre 10 et 15 cm.
2 : un couteau de survie doit posséder une lame dentelée
Un autre mythe répandu est que le tranchant de la lame d’un couteau de survie doit être dentelé (serrated). Une lame dentelée est utile pour couper des matériaux résistants, comme du cordage ou du cuir, cependant elle n’est pas aussi efficace pour d’autres tâches, comme la découpe de bois ou d’aliments et même la construction d’abris, activités plus qu’essentielles en survie. Un couteau à lame droite est également être plus facile à aiguiser et à entretenir.
Il existe des lames de couteaux mixtes qui possèdent une partie droite et une partie dentelée. Bien que ce ne soit pas l’idéal en survie, c’est un compromis satisfaisant si vous souhaitez absolument une lame serrated.
3 : Un couteau de survie doit pouvoir scier du bois
Il est vrai que vous devez pouvoir découper du bois avec votre couteau de survie. En revanche, votre couteau de survie n’est pas une scie et ne doit pas être utilisé comme tel. La découpe de bois en survie et en bushcraft est une des techniques essentielles à apprendre afin de pouvoir faire du feu et construire un abri ou des pièges. La technique de découpage de bois avec un couteau de survie consiste à frapper le dos de la lame avec un rondin ou une pierre afin de fendre le bois, ou bien de retirer des parties d’un tronc (à 45°). Vous comprendrez vite pourquoi les couteaux de survie et de bushcraft doivent posséder une lame d’au moins 4 mm d’épaisseur pour qu’ils durent dans le temps.
4 : Un couteau de survie doit posséder une lame en acier inoxydable et non en acier au carbone
De nombreuses personnes pensent qu’une lame en acier inoxydable est toujours plus adaptée à un couteau de survie, car ce type d’acier est plus résistant à la rouille et à la corrosion. Cependant, l’acier inoxydable est également plus fragile et plus difficile à aiguiser que l’acier au carbone. L’acier au carbone est globalement plus solide et est moins susceptible de se briser en cas d’utilisation intensive. Avec un bon entretien, votre lame en acier au carbone ne rouillera pas, tiendra plus longtemps dans le temps et sera plus facile à aiguiser et à maintenir tranchante. Choisissez un couteau de survie avec une lame en acier inoxydable si vous recherchez un couteau qui ne nécessite pas ou peu d’entretien.
5 : Un couteau de survie doit être multifonction
C’est un débat récurrent au sein de la communauté des survivalistes et amateurs d’outdoor. En effet, un couteau de survie doit pouvoir vous servir dans de nombreuses situations et avoir des accessoires et des outils supplémentaires ne seront jamais de trop. Cependant, en survie, les situations et les conditions sont souvent extrêmes et mettent à rude épreuve le matériel.
L’idée qu’un couteau de survie peut servir à toutes les taches est vraie, cependant l’option d’avoir un couteau de bushcraft adjoint à un couteau suisse ou une pince multifonction est toujours meilleure, mis à part au niveau du budget. En effet, un couteau suisse n’est pas un bon couteau de survie, toutefois, en complément d’un couteau de bushcraft, vous tenez là un combo gagnant.
Les accessoires qui peuvent se révéler utile à un couteau de survie sont généralement dans l’étui ou dans le manche, par exemple, un allume-feu (firesteel) dans le manche du couteau et une pierre à aiguiser dans une poche de l’étui. Certains couteaux de survie pliants possèdent un clip ceinture, mais un étui est gage de sécurité et notamment pour les couteaux à lame fixe.
FAQ :
Quelle est la longueur idéale de lame pour un couteau de survie ?
La meilleure longueur de lame pour un couteau de survie dépend de vos préférences personnelles et de l’utilisation prévue. En général, une longueur de lame de 10 à 15 centimètres est considérée comme idéale pour la plupart des taches de survie.
Dois-je choisir un couteau de survie à lame fixe ou pliant ?
Un couteau à lame fixe est généralement plus solide et plus fiable qu’un couteau pliant, ce qui en fait un meilleur choix pour les situations de survie. En effet, aucun mécanisme n’existe qui peut se casser ou s’abimer et que vous devez en plus entretenir. En revanche, pour un couteau de survie à lame fixe, veillez à ce que la lame traverse la totalité du manche (afin de pouvoir vous en servir comme marteau) et qu’il soit livré avec un étui pour votre sécurité.
Comment entretenir et aiguiser mon couteau de survie à lame carbone ?
Contrairement à l’acier inoxydable, l’acier au carbone réagit à l’humidité et à l’eau par de la corrosion. Nettoyez-le et séchez-le après chaque utilisation et rangez-le dans un endroit sec. Vous pouvez appliquer une fine couche d’huile sur la lame pour qu’elle cesse de rouiller. Choisissez de l’huile de qualité alimentaire si vous souhaitez utiliser votre couteau pour découper des aliments.
Pour aiguiser la lame, utilisez une pierre à aiguiser ou un affuteur et suivez les instructions du fabricant. Il est important de maintenir un angle constant lors de l’aiguisage pour éviter d’endommager la lame.